En 1996, à l’âge de 21 ans, pleine de rêve pour l’avenir, Jennifer Molson commence à ressentir un engourdissement au bras et à la main gauche. Elle reçoit à la suite le diagnostic que son malaise est causé par la sclérose en plaques. En fin d’année 2001, si fatiguée que des fois, elle ne peut se tenir debout, et ne peut se vêtir seule ou couper sa nourriture, elle a recours au fauteuil roulant. Elle apprend alors à l’Hôpital d’Ottawa qu’il lui serait possible de prendre part à un essai clinique qui pourrait peut-être ralentir la progression de sa maladie. Ce traitement à l’aide de cellules souches adultes conçu par le Dr. Harold Atkins, hématoloque et le Dr. Mark Freedman, neurologue à l’hôpital consiste à complètement détruire le système immunitaire ayant recours à la chimiothérapie. A la suite, la restauration du système immunitaire procède grâce à une transplantation de cellules souches sanguines.
Dans le rapport annuel de l’hôpital 2005-2006, elle dit: “Même si l’intervention comportait des risques pouvant entraîner ma mort, je savais ce à quoi ressemblerait mon avenir si je ne tentais rien. J’ai donc décidé d’aller de l’avant.”
3/4 de litre de moelle osseuse fut recueilli avant le début de la chimiothérapie. A la suite, un peu de chimio pour détruire les cellules matures dans la moelle osseuse et susciter la croissance des cellules souches sanguines. La patiente continue avec un traitement qui cycle le sang à travers le corps et isole les cellules souches. Après viennent dix jours de chimiothérapie intense pour détruire le système immunitaire défectueux. A la fin de la chimio, on procède à la greffe des cellules souches. Les cellules souches utilisées ont été prélevées de la patiente même. Vingt jours ont passés avant que son système immunitaire soit rebâti mais il a fallut d’un an et demi à deux ans avant que Jennifer observe une amélioration de son état.
Quatorze patients ont participé à l’essai clinique jusqu’à date. Le Dr. Atkins est surpris par l’amélioration qui s’est produit dans la fonction neurologique de certains patients et Jennifer est l’une de ces personnes.
Dans une entrevue pour la revue Légion, elle remarque comment elle voudrait que les gens comprennent que la recherche sur les cellules souches ne comprend pas seulement la recherche avec les embryons. Tout de suite dit-elle quand on entend les mots recherche sur les cellules souches, les gens pensent seulement embryons. Eh, bien oui, nous aussi, nous aimerions bien que les gens sachent que la recherche sur les cellules souches ne dépend pas des embryons. Aucun embryon n’a été utilisé pour atteindre ce succès, seulement les cellules souches adultes sanguines de la patiente même. Jennifer dit qu’elle se sent mieux que jamais. Elle peut conduire une automobile, marcher sans cane et elle est retournée au travail.
La recherche sur les cellules souches embryonnaires à travers le monde n’a produit jusqu’à date aucune thérapie et n’a benéficié aucun patient.
La recherche sur les cellules souches adultes par contre a amené de nombreuses thérapies efficaces. Il est possible de faire de la recherche sur les cellules souches tout en respectant la vie. L’on peut utiliser les cellules souches de l’être humain né ( enfant ou adulte), du cordon ombilical. Mettons l’appui sur cette recherche qui ne détruit aucun embryon.