(Ceci est un extrait du document «Choisir La Vie». Pour obtenir une copie complète du document veuillez contacter l’Organisme catholique pour la vie et la famille au (613) 241-9461.)
L’avortement.
Le choix de l’avortement peut revêtir pour la mère un caractère dramatique et douloureux, lorsqu’elle croit devoir sauvegarder des biens importants comme sa santé ou un niveau de vie décent, ou encore lorsqu’elle craint pour l’enfant à naître des conditions de vie trop pénibles. Mais ces raisons, quoique très sérieuses, ne peuvent en aucune manière justifier l’attentat délibéré à la vie d’un être humain innocent.
D’autres personnes sont également impliquées dans la responsabilité de la terrible décision de mettre fin à une vie humaine. Le père peut pousser carrément la mère à l’avortement ou favoriser indirectement sa décision en la laissant seule face aux responsabilités et aux problèmes posés par la grossesse. Cette pression provient parfois des parents, du cercle familial plus large ou des amis/es.
Les médecins et le personnel de santé sont également responsables, quand ils mettent au service de la mort les compétences acquises pour promouvoir la vie. la responsabilité incombe aussi aux législateurs/trices, qui promeuvent et approuvent des lois en faveur de l’avortement, et aux administrateurs/trices des structures de soins utilisées pour effectuer les avortements. Une responsabilité tout aussi grande pèse sur les personnes qui favorisent une mentalité de permissivité sexuelle et de mépris de la maternité. Enfin, on ne saurait passer sous silence les institutions internationales, les fondations et les associations qui luttent systématiquement pour la légalisation et pour la diffusion de l’avortement.
Dans ce sens, l’avortement devient une blessure très grave portée, non seulement aux individus et à leurs familles, mais également une blessure infligée à la société et à sa culture par les personnes mêmes qui devraient les édifier.
L’euthanasie.
Au terme de l’existence, nous nous trouvons placés en face du mystère de la mort. La science et la médecine sont maintenant en mesure non seulement de résoudre des cas auparavant insolubles et d’alléger ou d’éliminer la douleur, mais encore de maintenir et de prolonger la vie jusque dans des cas d’extreme faiblesse, de réanimer artificiellement des personnes dont les fonctions biologiques élémentaires on été atteintes.
C’est dans ce contexte, que se présente la tentaion de se rendre maître de la mort. On entend par euthanasie une action ou une omission qui, de soi et dans l’intention, donne la mort afin de supprimer ainsi toute douleur. on doit dire de l’euthanasie qu’elle est unefausse pitié contraire à la compassion. En effet, la véritable compassion rend solidaire de la souffrance d’autrui, mais elle ne supprime pas la personne dont on ne peut supporter la souffrance.
Le choix de l’euthanasie devient plus grave lorsqu’il se définit comme un homicide que des tiers pratiquent sur une personne qui ne l’a aucunement demandé et qui n’y a jamais donné aucun consentement.
Des moyens disproportionnés.
Beaucoup de personnes songent à l’euthanasie parce qu’elles refusent l’acharnement thérapeutique, c’est-à-dire le recours à des interventions médicales disproportionnées par rapport aux résultats espérés. Il faut déterminer si les moyens thérapeutiques dont on dispose sont objectivement en proportion avec les perspectives d’amélioration. Le renoncement à des moyens extraordinaires ou disproportionnés n’est pas équivalent au suicide ou à l’euthanasie; il traduit plutôt l’acceptation de la condition humaine devant la mort.
Note: Tous les passages en caractères italiques sont des citations de l’encyclique.
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